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L'affaire dite de la "guenon" nous apprend 2 choses.

Premièrement, qu'il existe (encore) des membres du Front National qui tiennent publiquement des propos racistes, un délit réprimé par le Code Pénal comme vient de le rappeler le tribunal de Cayenne en condamnant l'outrageuse Anne-Sophie Leclère.

Le second enseignement, c'est que l'Homme est tellement persuadé de sa supériorité qu'il ne supporte guère la comparaison avec un animal. Un mépris institutionnalisé de la faune, qui va jusqu'à discriminer les espèces entre elles, selon le niveau d'utilité où de dégoût qu'elles inspirent. Au point d'oublier parfois que l'Homme est lui même un animal dont l'utilité dans l'écosystème et la bienveillance à l'égard de la planête peuvent être sujettes à caution.

    

La théorie de l'évolution de Darwin

  • premièrement: il existe (encore) des membres du Front National qui tiennent des propos racistes, un délit  réprimé par le Code Pénal, comme vient de le rappeler le tribunal de Cayenne en condamnant Anne-Sophie Leclère.
Cette guenon qui est en nous

Un rapide retour historique nous rappelle que les animaux ont été une source inépuisable d'incarnation et de caricature.

Les dieux égyptiens étaient représentés sous la forme d'un corps humain doté d'une tête d'animale (chacal, hibou...).

Les indiens d'Amérique du Nord avaient pour tradition de prendre un animal comme totem , un guide qui les accompagnait dans le monde réel et spirituel.

Au 17ème siècle, le poète Jean de La Fontaine mettait en scène des animaux dans ses fables moralistes.

Enfin, plus proche de nous, les marionnettes de l'émission satyrique "le Bébête Show" donnaient aux principaux leaders politiques de l'époque des traits animaliers... pas toujours flatteurs d'ailleurs!...

TracFouine

Tag(s) : #racisme spécisme
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