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Ce vote démontre que seul EUROPE ECOLOGIE est capable de construire une nouvelle société.
Notre programme n'est pas seulement des promesses mais nos députés font des propositions pour le mettre en application.


Nous publions ci-dessous le communiqué de presse en réaction au vote à l'Assemblée sur la proposition de loi des Verts dite de "transformation écologique de l'économie".

Au final, l'UMP et le Nouveau centre ont voté contre. Ce qui est plus surprenant, c'est que le PS et le PC se sont abstenus, le PS utilisant quasiment les mêmes arguments que l'UMP !

Nous joignons également deux dépêches AFP relatant les "débats" à l'Assemblée.



Communiqué à la presse du mardi 2 juin 2009 des députés VERTS à l'assemblée nationale


Ce mardi 2 juin, l'Assemblée nationale avait à se prononcer sur
différentes propositions de loi présentées par le groupe GDR.


Sur la proposition de loi de « transformation écologique de
l'économie » présentée par les députés Verts, l'UMP et le Nouveau
Centre ont voté contre rejoints en cela par plusieurs députés de gauche : Maxime Gremetz du Parti Communiste, Christian Bataille, Jean-Michel Boucheron, Pierre Moscovici et Plilippe Plisson du Parti Socialiste.



Plus étonnante est l'abstention de l'ensemble du groupe socialiste qui a pourtant salué l'intérêt d'un grand nombre de propositions.


L'explication du vote socialiste est pour ainsi dire la même que celle
du groupe UMP : le temps n'est pas encore venu de prendre des décisions ou de faire des choix clairs, notamment tout ce qui pourrait empêcher la construction des autoroutes et des aéroports ou la poursuite des subventions publiques à la filière électro-nucléaire.


Il est étrange de voir des députés de gauche s'en remettre au laisser-faire lorsqu'il s'agit d'écologie. Dès lors, quel crédit accorder aux grands discours sur la régulation, revenus à la mode depuis le déclenchement de la crise ?


Si les discours peuvent donner l'impression de changer et d'intégrer les préoccupations écologiques , les actes, eux, ne changent pas. A quelques jours d'un rendez-vous électoral, cela en dit long sur le double langage dont font preuve les partis traditionnels sur les enjeux écologiques.


« Parler ou agir, il est temps de choisir » : ainsi se terminait l'intervention de François DE RUGY juste avant le vote. Par leur vote, les députés de l'UMP, du Nouveau Centre, du PS et du PC ont clairement
décidé d'en rester aux vaines paroles pour tout ce qui touche à l'écologie.


Dépêche AFP

Paris, 2 juin 2009 (AFP) - Les quatre députés Verts à l'Assemblée ont
été les seuls à voter mardi pour leur proposition de loi (PPL) qui
voulait notamment interdire toute nouvelle construction d'aéroport ou
d'autoroute.

La PPL pour une "transformation écologique de l'économie" a été
repoussée par 309 voix, contre 4 pour (Noël Mamère, François de Rugy,
Martine Billard et Yves Cochet).


La majorité UMP et le Nouveau centre a voté contre, le PS a choisi l'abstention invoquant des propositions "radicales" de cette PPL. Quatre PS ont même voté contre, dont Pierre Moscovici (Doubs).


Les Verts n'ont même pas eu le soutien de leurs partenaires du groupe GDR : les 20 députés PCF et Parti de Gauche se sont abstenus (un a voté contre, Maxime Gremetz).



Défendu par François de Rugy (Loire-Atlantique), le texte des Verts
voulait entre autres "interdire à l'avenir toute construction de voiries
autoroutières nouvelles" ainsi que "tout financement public pour la
construction ou l'extension d'un aéroport".


"Nous partageons certains objectifs qui étaient dans le Grenelle 1", a
déclaré Serge Poignant (UMP), en refusant le gel de toutes nouvelles
autoroutes ou aéroports.


"Nous partageons l'objectif global. Nous comptons davantage sur le
Grenelle pour y parvenir. Nous ne la voterons pas malgré son côté très
sympathique", a ajouté Jean Dionis du Séjour (Nouveau centre).

Le député PS Philippe Tourtelier (PS) a aussi jugé "excessif" de vouloir
interdire toutes nouvelles autoroutes ou extension d'aéroport.


Dépêche AFP de jeudi 28 mai

Paris, 28 mai 2009 (AFP) - Le député François de Rugy (Verts) s'est
plaint jeudi du déroulement des débats à l'Assemblée découlant de la
réforme constitutionnelle de juillet 2008 et il a regretté que l'examen
de son texte sur la transformation écologique de l'économie soit "vidé
de sa substance".

La proposition de loi de M. de Rugy était examinée dans le cadre de la
journée d'initiative parlementaire du groupe GDR (PCF-Verts).

Rejetée en commission des Lois, le texte devrait également l'être par la
majorité lors d'un vote solennel mardi 2 juin.

"L'UMP fuit le débat. Vous n'utilisez même pas le temps de parole auquel vous avez droit. Lorsqu'il y a eu des textes du groupe UMP, nous avons été nombreux dans l'opposition à intervenir", a lancé le député Verts.

"Je note aussi que les ministres concernés, en ce qui concerne notre
proposition de loi, ne prennent même pas la peine d'être présents. Alors
que s'il y avait une revalorisation du Parlement, le gouvernement devrait montrer l'exemple", a-t-il ajouté.

De fait, ni Jean-Louis Borloo (ministre de l'Ecologie), ni Chantal Jouanno (secrétaire d'Etat à l'Ecologie) n'étaient présents dans l'hémicycle dans la matinée. Mme Jouanno se trouvait en revanche sur le banc des ministres à la reprise des débats à 15H00.

Au nom du gouvernement, Christian Blanc (Développement de la
région-capitale) s'est dit, dans la matinée, "défavorable" au texte.

"La proposition de loi dont nous débattons part d'un constat auquel nous
souscrivons tous : notre modèle de développement a atteint ses limites
pour les ressources naturelles qu'il consomme", a-t-il argumenté tout en
regrettant que les propositions du député Verts sur "le transport, le
bâtiment, l'énergie" soient "quelque peu dogmatiques".


"Décréter d'emblée des moratoires, des interdictions, des obligationsne
nous semble pas être le meilleur moyen pour réussir la mutation énergétique de la société. Il faut surtout convaincre et non pas contraindre", a plaidé M. Blanc.

"Nous ne pouvons pas vous rejoindre sur l'interdiction de nouvelles routes", ni celle "des subventions aéroportuaires", "du chauffage électrique", "des financements publics pour les énergies non-renouvelables".


L'UMP s'est également prononcée contre ce texte tandis que le PS a dit
en "partager les objectifs" et "adhérer aux grand principes" tout en se
montrant réservé sur certaines mesures.

Tag(s) : #Elections européennes 2009
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