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45269521Encore de l'ambiance lors du dernier conseil municipal qui a voté un budget calamiteux. Après l'intervention d'une représentante de l'association " Citoyenneté en actes à Bagnolet" lors d'une interruption de séance, c'est le célèbre Destrem, moustaches au vent qui prend la parole.

 

 

Pas difficile son laïus, toujours le même, méchant Sarko, méchantes banques, méchants capitalistes, mais touche pas à mon maire, gentil, intelligent et généreux. Bon, faut l'excuser, il sortait de l’hôpital. On lui

souhaite prompt rétablissement.

 

 

Puis ce fut le tour du grand maître placé à gauche du Seigneur, le sieur Bernard. Comme il est dans le parti de Mélenchon, faut qu'il donne des gages. Il pourfend donc, lui aussi le capitalisme, s'insurge des cessions de terrain communaux. Frémissez, il va même voter contre. Mais à la fin, inquiet sans doute de son audace il rentrera piteusement au bercail en votant l'intégralité du budget.


Mélenchon, le preneur de Bastille d'opérette, peut être tranquille, à Bagnolet ses troupes sont à la pointe de la lutte finale.

 

 

Que dire encore, un maire muet, ailleurs, les yeux dans le vague, pensant sans doute qu'il allait, avec ce foutu conseil louper à la télé la dernière enquête du commissaire Winter, serie policière suédoise, parait que c'est bien. Et puis, les révolutionnaires en peau de lapin - je veux parler de LO- firent frémir l'assistance en annonçant qu'ils s’abstiendraient. Ils font le coup à chaque fois, enfin presque, précédemment, il avaient voté les dépenses mais pas les recettes, trotskystes, trop forts !

 

 

Mais le clou de la soirée, c'est à notre notre (ex) ami Benaïssa qu'on le doit. Dans un élan superbe, au milieu d'une intervention proprement psychédélique, il prononça cette phrase qui restera dans l'histoire de la rhétorique économique : " La dette, elle nous enrichit". Il fut littéralement acclamé par une foule en délire. Refait-nous le Aziz, on adore.

 

 

Plus classique, notre bonne Christiane Pesci, se battit comme une belle diablesse, bien appuyée par un Idjadi en forme, Di martino jugea sévèrement mais sereinement la majorité municipale. Quelques irresponsables allèrent même jusqu'à demander la démission du maire.

 

 

Le budget fut voté par une majorité du conseil satisfaite d'elle-même.

 

 

Everbad a écrit dans son tract de soutien à Mélenchon que la France était au bord du gouffre, nous on est dedans.

Tag(s) : #Conseil municipal
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