Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog




La crise financière actuelle est engendrée par le libéralisme économique et son mécanisme de spéculation boursière. Mais ce mécanisme n'est pas purement économique ; des responsables économiques, politiques et des banquiers qui ont participé à la gestion désastreuse sont nombreux, à tous les niveaux de la société, et dans tous les continents. Les ultra-libéraux ont joué un rôle de premier ordre. Ils ont confié le marché aux « mains invisibles » et la société aux profiteurs.



Au niveau départemental les finances étaient gérées par les communistes. Un département caractérisé par un niveau de pauvreté et de chômage le plus élevé dans notre pays. Un urbanisme chaotique et une situation financière catastrophique.



Le département 93 doit payer 12 millions d'euros en 2010 et 17 millions d'euros en 2017 d'intérêts supplémentaires aux banques (Dexia...).

Qui a négocié avec les banques les emprunts toxiques ?


Les communistes. Certes les banques n'ont pas pratiqué une démarche transparente. Mais le département n'avait ni la compétence, ni la visibilité nécessaire. Les communistes du département ont fait confiance aux capitalistes et aux banques. Cette confiance aveugle coûte cher à la population du département.



Quand vous voyez la situation financière à Bagnolet, c'est la même logique. Une ville très endettée, un urbanisme chaotique, le commerce de proximité en crise, un budget non sincère, des emprunts mals gérés avec des intérêts financiers très élevés, et des gaspillages énormes.

Marc Everbecq Maire communiste dilapide l'argent des Bagnoletais. Depuis le début de son nouveau mandat il a engagé près d'un million euros pour faire de la publicité des « Assises de la Ville ».


Cette gestion communiste est une catastrophe pour la ville.



Les deux articles (Parisien, Le Monde) montrent la situation financière du département. Nous allons poursuivre notre travail d'explication sur les finances de la ville et informer la population.


Nous disons la vérité, Monsieur Everbecq est un menteur qui dissimule la situation désastreuse financière de Bagnolet. Comptez sur nous !

Didier IDJADI



SEINE-SAINT-DENIS
Prêts «toxiques» : Bartolone veut saisir la justice.

Blandine Seigle dans le Prisien du 29 octobre.



Le président socialiste du conseil général de Seine-Saint-Denis veut faire la lumière sur la responsabilité des banques en matière de prêts et annonce son intention de saisir la justice. «Selon moi, les banques ont failli à leur devoir de conseil et d'information, indique-t-il cet après-midi. Elles auraient dû mettre en garde le département sur les risques qu'il prenait, à partir du moment où plus de la moitié de ses prêts étaient indexés.


En Seine-Saint-Denis, 98 % des emprunts du conseil général sont dits «toxiques». Les remboursements se font sur des taux fixes et assez bas pendant les premières années, puis les taux sont indexés, selon des calculs complexes, sur diverses valeurs (indicateurs boursiers, cours du dollar, du yen, du franc suisse...) bien chahutées avec la crise actuelle. Selon l'audit commandé par Claude Bartolone, le département de la Seine-Saint-Denis pourrait avoir à rembourser 12 millions d'euros d'intérêts supplémentaires en 2010, 17 millions en 2011.


Claude Bartolone souhaite associer à son action en justice d'autres responsables de collectivités locales eux aussi touchés.
La Seine-Saint-Denis toujours dans le rouge



Article publié le 21 octobre sur le site www.lemonde.fr par Eric Nunès.



Le département de Seine-Saint-Denis est endetté à hauteur de 800 millions d'euros. Ce n'est pas tant le montant qui inquiète le «patron PS du 93» que les conditions de remboursement des emprunts.


Le "9-3" cumule les handicaps : le département est régulièrement stigmatisé comme l'épicentre des violences urbaines de la région et l'INSEE le signalait, en 2007, comme l'un des départements marqué par un des plus "fort taux de pauvreté" du pays. Environ un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté. Pour parachever le tableau, l'économie du 93 serait "assise sur un baril de poudre financier", estime Claude Bartolone, président socialiste du conseil général depuis mars. Durant ses six premiers mois de mandature, le nouvel élu a fait auditer la santé financière de son département, le résultat ne l'a pas laissé sans voix : municipalités et département seraient victimes d'une "économie casino" mise en place au début du millénaire par la banque Dexia, bailleur de fonds des collectivités territoriales.


"La Seine-Saint-Denis est endettée pour un montant de 808 millions d'euros. Un montant raisonnable, dit Claude Bartolone. Mais en 2009, 98% de ces emprunts contractés par les précédents exécutifs seront à taux variable." Les sommes que le département aura à débourser se situent dans une fourchette particulièrement large. Les surprises en cas de crise. seront sérieusement douloureuses pour les caisses du département. "Nous avons projeté les scénarios du pire et du meilleur pour les trois années à venir, poursuit l'élu de Pantin.



En 2009, nous aurons au minimum 21 millions d'euros à rembourser au pire 25 millions. En 2010 et 2011, le montant minimum reste stable, mais il pourrait grimper à 39 millions en 2011." Hervé Bramy, président communiste du conseil général de 2004 à 2008 se défend des accusations de mauvaise gestion. Il dénonce, pour sa part, la pression exercée par la banque sur les élus. "Lorsque vous vous asseiyez autour d'une table avec Dexia pour trouver un financement, ils ne vous laissaient pas énormément de choix parmi leurs produits avantageux", souligne-t-il.


"Il y a 6 ans, les collectivités locales avaient des recettes dynamiques et donc moins besoin de faire appel à l'emprunt", corrobore Claude Bartolone, en ajoutant : "Dexia, qui était à la recherche de nouveaux marchés, démarchait les communes. La banque proposait des rachats de prêt à taux fixe à 5 % avec des prêts à taux variable à 4%. Beaucoup n'ont pas résisté à la drogue douce d'économies potentiellement facile." La faute revient à la direction du budget et la direction des collectivités locales (DGCL) qui ont "laissé croire que les produits proposés par Dexia étaient acceptables", accuse le président de département.


"Il ne faut pas se tromper de cible, soutient Hervé Bramy. Le problème de fond, c'est la décentralisation." Il est indéniable que l'élaboration du budget 2009 s'annonce particulièrement périlleuse pour nombre de régions, départements, communes et structures intercommunales. Ces collectivités sont tenues, contrairement à l'Etat, de voter un budget à l'équilibre. Côté recettes, l'Etat se montre, d'année en année, de plus en plus chiche. Côté dépenses, les transferts de charges de l'Etat s'accroissent. A l'exception de quelques villes opulentes, absente en Seine-Saint-Denis, l'argent manque partout. Et la crise financière aggrave la situation.



Tag(s) : #Bagnolet et les dossiers en panne
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :