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Selon l’organisation de défense des droits de l’homme « Hands Off Cain » (HOC), basée à Rome, l’Iran a exécuté en 2008 au moins 346 personnes, contre 355 en 2007.

 

 

Dans son rapport 2009, Amnesty International, l'Iran arrive en deuxième position, après la chine, de ce triste classement d’exécution capitale. Selon Amnesty International, en Iran 388 personnes ont été exécutées en 2009, dont un tiers dans les huit semaines de mouvements qui ont suivi la réélection contestée du président sortant Mahmoud Ahmadinejad, en juin dernier. "Au cours de l'année écoulée, la peine capitale a été pratiquée d'une manière considérable pour envoyer des messages politiques, pour faire taire les opposants et pour favoriser des stratégies politiques", dénonce Amnesty International. Téhéran est également critiqué, tout comme Riyad, pour avoir procédé à l'exécution de mineurs, pourtant contraire au droit international.

 

 

“Aucune personne condamnée à mort en Iran ne bénéficie d’un procès équitable, en accord avec les normes internationales“, accuse l’organisation. Dans ce pays Les tribunaux religieux n’ont pas à rendre de compte au Parlement, ils sont sous la protection du Guide Suprême (Ali Khamenei) ou littéralement le Tuteur. En islam, les femmes, les mineurs, les attardés mentaux et les aliénés ont besoin d’un Tuteur. Le système politique en vigueur en Iran suppose que le peuple doit être soumis à un Tuteur. Et ce Tuteur permet même que ‘une jeune fille de 16 ans soit exécutée.

 

 

La Sharia islamique iranienne ne prévoit pas seulement la peine de mort, elle prévoit également des coups de fouets en cas de rapports sexuels avant le mariage, des coups de bâton pour qui consommerait de l’alcool, et l’amputation des mains et des pieds pour les maraudeurs. Il ne s’agit pas là de cas isolés et ces actes se produisent en violation flagrante de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du Pacte international sur les droits civils et politiques auxquels l’Iran a adhéré et qui interdisent de telles pratiques.

 

 

Les exécutions se produisent habituellement par pendaison, mais aussi parfois par lapidation. Dans ce cas, le condamné est enveloppé des pieds à la tête dans un vêtement blanc et enterré (la femme jusqu’aux aisselles, l’homme jusqu’à la taille) ; un chargement de pierres est livré sur le lieu de l’exécution et les fonctionnaires en charge – voire parfois même dans certains cas de simples citadins autorisés par les autorités – accomplissent l’exécution.

 

 

L’art. 104 du Code Pénal établit que “les pierres ne doivent pas être assez grandes pour provoquer la mort avec un ou deux coups“, afin que la mort soit lente et douloureuse. Si le condamné réussit à survivre, il restera emprisonné au moins 15 ans, mais il ne sera pas exécuté. La lapidation frappe surtout les femmes et est critiquée au sein même du pays. La justice fondée sur la charia (littéralement : loi islamique) légalise surtout la lapidation pour les femmes accusées d’adultères. L’Iran qui a ratifié le Pacte international sur les droits civils et politiques et la Convention sur les Droits de l’Enfant applique généralement la pendaison en début de matinée, en plein centre ville. Parfois les pendaisons des condamnés à mort sont diffusées à la télévision iranienne.

 

Une vidéo à visionner : http://www.facebook.com/video/video.php?v=1609153145817&ref=mf

 

 

Il est à noter que l’Amnesty International n’a pas encore publié le nombre total d’exécutions pour 2010 en Iran. Il est possible que le nombre soit plus élevé que l’année précédente. Selon les organisations de défense des droits de l’Homme en Iran la république islamique depuis le coup d’état électoral d’Ahmadinéjad, 140 femmes et hommes pour des raisons politiques ont été exécutés ou assassinés sous la torture.

Tag(s) : #actualités internationales
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