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Communiqué de presse du 1er avril 2009



A la veille du G20, Les Verts font preuve de leur scepticisme quant aux résultats du sommet. Le désordre et l’esprit d’individualisme dans lequel les pays européens se rendent à Londres est à ce titre un bien triste présage des résultats  qui s’annoncent. Les gesticulations de Nicolas Sarkozy sont particulièrement déplacées, et montrent un Président français préoccupé avant tout par sa côte de popularité.



Selon la lecture dominante de la crise, la récession dans laquelle nous sommes entrés est la conséquence de la crise financière qui a commencé à l’été 2007 avec les premiers soubresauts liés aux subprimes et a dégénéré en crise systémique à partir de l’été 2008. Ce n’est pas notre lecture. Pour nous, la crise financière est le résultat de trois phénomènes qui trouvent leur origine dans l’économie réelle.



La crise actuelle est le résultat du triptyque : montée des inégalités / pression sur les ressources naturelles / dérégulation financière. C’est l’effondrement d’un modèle libéral, productiviste et inégalitaire. C’est ce modèle qu’il faut changer sous peine d’aller vers d’autres événements encore plus dangereux pour les hommes comme pour la planète. Les Verts appellent à un changement de cap radical de notre économie : politique agricole, industrielle, emploi, environnement... la planète et notre économie ne guériront pas de leurs mots avec quelques pansements et des bons mots.



Réuni à Nairobi au mois de février 2009, le Conseil d’Administration du PNUE, Programme des Nations Unies pour l’Environnement, avait lancé un appel en se sens. Il appelait de ses voeux un « Global green new deal » insistant sur l'intérêt d'investir dans les technologies de l'environnement --énergies renouvelables, gestion des déchets, construction, transports, agriculture durable et sur la nécessaire transition vers une économie sobre en carbone.




Hélas, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays les plus riches ne semblent pas prêts à réformer en profondeur les structures  de l’économie mondiale. A ce titre, cet échec annoncé prouve une nouvelle fois qu’il faut construire l’Europe fédérale que proposent les écologistes afin de dépasser les égoïsmes nationaux et restructurer en profondeur notre civilisation.

 


Jean-Louis Roumégas, Djamila Sonzogni Porte-parole


Tag(s) : #actualités internationales
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