Journée mondiale contre le sida : le Fonds mondial doit avoir les moyens de continuer son travail

Le 8 novembre 2008, pour la première fois de l'histoire du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les pays riches ont réduit et plafonné les budgets des programmes à destination des pays pauvres.

Au nom de la gestion de la crise financière générée par les politiques néo-libérales, ce sont de nouveaux malades qui sont abandonnés et de nouvelles vies qui sont abrégées.

Actuellement, 15 000 personnes meurent chaque jour de l'une des trois maladies.

Cette crise sanitaire sans précédent appelle une réponse forte et solidaire de tous les pays. Seul un engagement clair et sans condition des pays les plus riches permettra de stopper la diffusion de ces maladies, de soigner au mieux tous les malades et de faire avancer la
recherche médicale. Comme pour la crise environnementale, les petites
« économies » d'aujourd'hui seront les causes des grandes catastrophes globales de demain.

En cette journée mondiale de lutte contre le sida, les Verts appellent
donc les gouvernements des pays les plus riches à prendre leurs  responsabilités et à mobiliser les fonds nécessaires à la poursuite de
l'ensemble des programmes du Fonds mondial contre le sida, la
tuberculose et le paludisme, et a enfin adopter une perspective globale dans leur gestion des crises sanitaire, environnementale et sociale que traversent actuellement l'humanité.

Les Verts appellent à participer aux manifestations inter-associatives
nationales, notamment à celle organisée par Act Up-Paris qui partira
de la place de la Bastille à Paris le lundi 1er décembre à 18h30 et au
rassemblement initié par Aides place de l'Opéra à partir de 19 heures.

Anne Souyris - Porte Parole nationale des Verts +33 689 91 44 42
anne.souyris@lesverts.fr