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A l'occasion de la publication de 2 art
icles (dont copie ci-après) dans Le Parisien du 2 janvier 2009 concernant la situation catastrophique de Bagnolet, nous avons le plaisir d'inaugurer une nouvelle rubrique dans notre blog : Marc Everbecq est capable de dire tout et n'importe quoi.



En effet, nous ne reviendrons pas sur les affirmations du maire essayant de plus en plus difficilement de justifier sa politique de rigueur, mise en place pour les années à venir, par la faute de sa gestion calamiteuse de la ville depuis 2001.


Les Bagnoletais(e)s "grugés" par les promesses électoralistes de ce monsieur, sauront s'en souvenir le moment venu. En particulier, les Bagnoletais(e)s qui ont été embauchés par la mairie avant les élections (je vous laisse imaginer pourquoi) et qui vont se retrouver mis à la porte de la mairie.



Peut-on être plus cynique que cela avec les citoyens ? Qu'en pensent "les élus endormis" de la majorité municipale ?


Nous vous proposons de consulter sur notre blog une série d'articles qui dénonçait depuis bien longtemps cette situation.



Venons-en à notre nouvelle rubrique : Marc Everbecq est capable de dire tout et n'importe quoi.


Le 6 décembre 2008 lors de la clôture des assises il annonçait: "la première décision que nous prenons, c'est de lancer le concours d'architecte du centre administratif...".

Le 18 décembre 2008 lors du conseil municipal il insistait : " le scénario urbain qui nous sera livré au mois de mars comportera des orientations à long terme mais d'ores et déjà des décisions à court terme sont prises : .....le lancement effectif du centre administratif, c'est un défi majeur....."

Le 2 janvier 2009 dans l'article ci-dessous : "Pour Marc Everbecq, les deux années à venir seront difficiles. Une fois la situation financière redressée, il compte bien relancer la construction du nouveau centre administratif "

Cherchez l'erreur !!!

Voila un exemple de la politique du maire et des élus de la majorité municipale : des promesses qui n'aboutissent à rien.
Notre ville est au bord du gouffre et le maire, Marc Everbecq, va lui faire réaliser le pas fatal.





Le Parisien du 2 janvier 2009

« Nous sommes trop gras, il faut qu'on fonde » -Marc Everbecq, maire PC


BAGNOLET à l'heure de la tourmente ? Attaqué de toute part à la suite de difficultés budgétaires qui ont conduit à de brutales économies, interrogé sur sa gestion des deniers publics (900 000 euros de déficit sont dus à des erreurs administratives), le maire communiste Marc Everbecq répond qu'il a un plan. « Contrairement à ce que je lis sur les blogs, Bagnolet n'est pas une ville plombée. Mais nous arrivons à un point où les réformes sont indispensables. Ce serait mieux si on avait pu les faire hors contexte de crise, mais aujourd'hui nous sommes dos au mur. »



Selon Marc Everbecq, aux commandes de la ville depuis 2001, le niveau des dépenses de fonctionnement est trop élevé par rapport aux recettes, qui vont en diminuant. « La situation de Bagnolet, c'est que nous sommes encore un peu gras, et il faut qu'on fonde. Cette ville a une vocation sociale à laquelle il n'est pas question de toucher, mais il faudra bien rationaliser les dépenses. »



Comment ? Des économies sur le fonctionnement et sur les manifestations (suppression de la cérémonie des voeux et du cabaret oriental), la vente ou la location d'une partie du patrimoine de la commune, comme ces 7 hectares que possède la ville sur l'île d'Oléron et la hausse annoncée des impôts de 10 %.



A plus long terme, le maire parie sur la « modernisation de la gestion des services publics municipaux ». Il veut former les agents pour les rendre plus efficaces, créer un guichet unique pour orienter les usagers. Cette modernisation, promet-il, sera « mise en place et discutée avec les agents communaux.» Cette phase pourrait s'annoncer difficile en raison de la non-reconduction d'une cinquantaine de vacataires (lire ci-dessous).


Hausse des impôts de 10%


Selon Tony Martino, qui conduit l'opposition socialiste au conseil municipal, « la modernisation est nécessaire mais elle risque de se traduire par une souffrance du personnel. S'il y a trop d'agents, pourquoi le maire a-t-il engagé des vacataires dans les mois qui précédaient les élections ? »




Pour Marc Everbecq, les deux années à venir seront difficiles. Une fois la situation financière redressée, il compte bien relancer la construction du nouveau centre administratif. Ce serpent de mer de la vie politique bagnoletaise est en projet depuis...1958. Autre projet, l'ouverture de la médiathèque le dimanche. « Permettre aux habitants d'accéder à la culture les jours de repos, c'est un service public nouveau. C'est peut-être ça, le communisme municipal du XXIe siècle. »


Gireg Aubert




Des réductions d'effectifs annoncées


« Il n'y aura pas de licenciement », rassure le maire PC de Bagnolet, Marc Everbecq. Pourtant, c'est sur les frais de fonctionnement que la mairie peut agir pour faire des économies. « Nous avons actuellement 1 200 agents communaux mais, au regard de nos recettes, nous pouvons considérer que nous avons 150 à 200 employés de trop », calcule l'édile, qui souligne que le budget du personnel communal - qui représente 65 % des dépenses de fonctionnement de la ville - passera de « 44 millions d'euros en 2008 à 42,5 millions d'euros en 2009 ». Pour parvenir à cette économie, une cinquantaine de contrats de vacataires ne seront pas reconduits. « Ce sont des employés qui accompagnaient ponctuellement des colonies de vacances par exemple », explique le communiste.


Autres mesures, le non-remplacement des arrêts maladies ou des départs à la retraite. La ville compte beaucoup sur ce dernier aspect. « Nous pouvons imaginer des mesures incitatives pour que le personnel parte à la retraite plus tôt. Nous espérons prochainement ressentir dans nos services les effets de la génération du papy-boom qui arrive en âge de partir », confie le maire.


Marjorie Corcier

Tag(s) : #Vie municipale
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