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45269521Nous vous proposons la lecture de l'article du Parisien qui met en évidence l'incapacité du maire et de sa majorité municipale d'apporter des réponses précises aux interrogations légitimes sur la gestion calamiteuse de notre ville.

Nous reviendrons dans de prochains articles pour vous rendre compte du déroulement de ce conseil.

 

 

Article publié dans Le Parisien du 14 avril 2012 - Marie Pierre Bologna

 

 

Un bébé a siégé au conseil municipal, jeudi soir à Bagnolet ! En milieu de séance, un habitant en colère a déposé sa fille dans un siège auto à la place d’un élu de la majorité absent, Nicandro Pirolli. La scène incongrue aurait pu être poétique si elle ne s’était déroulée dans une ambiance où, une nouvelle fois, violence verbale et vulgarité ont rivalisé, tant du côté des élus que de l’assistance.

 

 

Le budget a tout de même été adopté dans la plus grande confusion. Il prévoit 69 M€ de fonctionnement, 49 M€ d’investissement pour une dette de 103 M€. Les taxes locales ne bougent pas.

 

 

C’est le conseiller municipal communiste, Jean-Luc Destrem, systématiquement hué par la salle quand il prend la parole, qui a présenté le budget. « Pourquoi n’est-ce pas vous, monsieur le maire, qui présentez votre budget ? Peut-être ne l’assumez-vous pas ? » lance l’élue d’opposition (verte), Christiane Pesci. Marc Everbecq ne répond pas.

 

 

Un adjoint au maire, Aziz Benaïssa, met de l’huile sur le feu en qualifiant de « discours de bistrot » les questions de l’opposition, soutenue par la grande majorité de la salle. Illico presto, le public riposte. Beaucoup scandent (c’est devenu un rituel à Bagnolet) : « Des réponses! des réponses! » Un homme éméché insulte le maire et une élue Lutte ouvrière. Les cris finissent par réveiller le bébé. « C’est un asile à ciel ouvert ici », commente, estomaqué, un employé municipal.

 

 

Tag(s) : #Conseil municipal
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