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Cet article fait suite à l'article sur la question orale et en particulier sur la sur-estimation des cessions immobilières depuis 2007.


Mais alors comment la mairie boucle ces fins de mois sans ces recettes ?



Limpide mais catastrophique en terme de montant de frais financiers et de vision d'avenir.


En effet, la ville se finance grâce à des crédits de trésorerie (vous savez les fameux crédits revolving pour les particuliers qui en mènent un grand nombre en commission de surendettement)


Ces crédits  permettent à des villes gérées sainement de financer ponctuellement le décalage entre recettes et dépenses.

 
Malheureusement, à Bagnolet ces crédits financent le fonctionnement courant c'est-à-dire qu'à fin décembre 2008, notre ville avait un encours de ce type de crédit de 11,5 millions d'euros soit 16% du budget de fonctionnement annuel à ce chiffre, il faut rajouter les 80 millions d'endettement pour financer les investissements).


Conséquence, de cette gestion calamiteuse : 140 000 euros de frais financiers en 2007 et 273 000 euros en 2008 soit un doublement de la somme versée aux banques. Et je vous laisse imaginer le montant en 2009.


Cette situation est une fuite en avant sans fin et qui ne peut qu'aboutir à une « faillite » de la ville.



Dans les prochains jours, nous alerterons le préfet et la cour régionale des comptes de ces pratiques qui mettent en grave danger la pérennité de notre ville.

Tag(s) : #budget Bagnolet 2009
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